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Examen d’admission à la profession

Pour être admissible à l’immatriculation initiale au Nouveau-Brunswick, un candidat doit passer et réussir l’examen d’entrée NCLEX-RN ou l’examen OIIQ dans les 3 ans suivant la fin de son programme de sciences infirmières. Les candidats qui n’ont pas encore réussi l’examen NCLEX-RN ou l’examen OIIQ dans les 3 ans suivant la fin du programme seront jugés inéligibles pour passer le NCLEX-RN et pour l’immatriculation initiale d’infirmière immatriculée.

Remarque : Les diplômés des écoles d’infirmières du Québec et les candidats de l’OIIQ ne sont pas admissibles à l’examen NCLEX. Vous devez d’abord épuiser toutes vos tentatives pour l’examen de l’OIIQ. Ne vous inscrivez pas à l’AIINB pour passer le NCLEX-RN si vous êtes admissible à l’examen de l’OIIQ.

Possibilités de participation volontaire

Le personnel infirmier de tous les milieux d’exercice peut contribuer à l’élaboration de l’examen NCLEX-RN; cependant, en tant qu’infirmière ou infirmier enseignant, vous avez un rôle unique à jouer, car en participant aux diverses étapes de l’élaboration de l’examen, vous pourriez être mieux en mesure d’appuyer les infirmières diplômées dans l’obtention de bons résultats.

Les infirmières enseignantes du Nouveau-Brunswick peuvent choisir de participer à l’élaboration des questions, à l’établissement de la note de passage ou aux processus de traduction et de révision (enseignantes/II francophones ou qui maîtrisent bien le français). Pour participer, vous devez passer par le National Council of State Boards of Nursing (NCSBN). Le NCSBN assume tous les frais de déplacement, d’hébergement et de repas, mais non pas le remplacement de salaire. Pour connaître les détails, veuillez consulter la page suivante : https://www.ncsbn.org/exam-volunteer-opportunities.htm

Les infirmières enseignantes que cette offre intéresse doivent présenter leur demande directement au NCSBN, lequel communiquera avec l’AIINB pour vérifier le statut d’immatriculation avant de prendre les arrangements nécessaires.

L’examen d’admission à la profession infirmière au N.-B. Et maintenant?

Un nouvel examen national d’admission à la profession infirmière est entré en vigueur en janvier 2015. Depuis son instauration, il y a des difficultés. La priorité de l’Association a toujours été, et continuera à être, de trouver une solution qui appuie les infirmières et infirmiers diplômés.

Nous savons que nos membres tout comme le public se posent des questions – et c’est la raison pour laquelle nous entamons la publication d’une série de « questions et réponses » pour fournir des explications exactes sur ce qui se passe concernant la recherche de solutions de rechange possibles. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à nous joindre par courriel au service des communications.

FAQ sur les examens

  • Qu’est-ce qu’un examen d’admission à la profession?

    De nombreuses professions exigent des diplômés qu’ils réussissent à un examen d’admission à la profession après avoir terminé leur diplôme dans la profession choisie. Parmi les professions qui utilisent un examen d’admission à la profession, notons la médecine, le droit, la pharmacie, la profession infirmière, etc. D’autres professions exigent également un examen d’admission à la profession avant d’accorder au diplômé un permis d’exercice. L’examen d’admission à la profession sert à évaluer les diplômés afin de déterminer si la personne est compétente pour exercer sa profession (médecine, droit, profession infirmière) en toute sécurité.

  • Comment un examen d’admission à la profession détermine-t-il si la personne diplômée est en mesure de fournir des soins aux patients en toute sécurité?

    Les professions de la santé tiennent une liste des compétences exigées des membres, qui doivent démontrer par des évaluations que ces compétences sont acquises. Les étudiantes infirmières sont évaluées tout au long de leur programme universitaire durant la pratique clinique et par d’autres formes d’évaluation. Les évaluations qui ont lieu durant les études universitaires couvrent un large éventail de compétences infirmières requises et visent à déterminer si l’étudiante ou l’étudiant en sciences infirmières a compris et est capable d’appliquer les multiples compétences requises.

    L’examen d’admission à la profession couvre uniquement les compétences qui sont requises durant les six à huit premiers mois d’exercice. L’élaborateur de l’examen fait régulièrement des sondages auprès des infirmières nouvellement immatriculées, des infirmières gestionnaires et des infirmières actives qui travaillent avec les nouvelles diplômées. Le sondage pose des questions sur les compétences les plus fréquemment utilisées et les plus importantes que doit posséder l’infirmière nouvellement diplômée pour fournir des soins infirmiers sécuritaires et compétents. L’information recueillie sert à déterminer le nombre de questions d’examen qui viseront chaque domaine. Par exemple, un examen d’admission à la profession infirmière peut comporter 40 % de questions sur la pharmacologie, 20 % sur la prévention des infections, 20 % sur les soins de base et 10 % sur l’interprétation des résultats de tests. Le pourcentage s’appuie directement sur ce que les infirmières disent considérer comme important pour une pratique sécuritaire lors de ces sondages.

  • Est-ce que le NCLEX-RN est un examen américain? Pourquoi est-il utilisé au Canada?

    Bien que l’élaborateur du NCLEX-RN soit basé aux États-Unis, il est inexact de dire qu’il s’agit d’un examen américain.

    L’examen NCLEX-RN existe aux États-Unis depuis de nombreuses années. Toutefois, la version américaine de l’examen est unique et distincte de la version de l’examen NCLEX-RN qui est en vigueur au Canada depuis le 1er janvier 2015. Avant l’instauration du NCLEX-RN au Canada, la version américaine de l’examen a fait d’objet d’un processus exhaustif d’adaptation et de traduction afin d’en retirer tout contenu américain et de remplacer ce contenu par du contenu adapté au contexte canadien dans les deux langues officielles. Ce processus d’adaptation et de traduction s’est déroulé sur une période de plusieurs années avant 2015. L’adaptation et la traduction ont été réalisées conformément aux normes et aux pratiques exemplaires reconnues internationalement, et les ordres des infirmières diplômées, des enseignants et les organismes de réglementation du Canada ont passé en revue chaque question d’examen pour vérifier que le contenu convenait au contexte canadien.

    Donc, bien que le fournisseur de l’examen NCLEX-RN soit basé aux États-Unis, toutes les questions de l’examen ont été adaptées et examinées par des infirmières canadiennes avant d’être ajoutées à l’examen canadien. La version actuelle du NCLEX-RN est le seul examen infirmier en Amérique du Nord qui est axé sur les compétences les plus importantes et les plus fréquemment utilisées durant les six à huit premiers mois de prestation de soins aux patients.

  • Pourquoi les taux de réussite des infirmières diplômées du Nouveau-Brunswick à l’examen NCLEX-RN sont-ils plus faibles que ceux obtenus dans les autres provinces canadiennes?

    Bien que le taux de réussite au NCLEX-RN continue de s’améliorer partout au Nouveau-Brunswick, il demeure plus faible au premier essai à l’examen que dans les autres provinces. Dans les autres provinces où les diplômées avaient obtenu de faibles taux de réussite comparables à ceux du Nouveau-Brunswick en 2015, les écoles ont adapté leurs programmes de formation infirmière dans le but d’améliorer les résultats. Les stratégies d’adaptation sont variées et peuvent aller de changements dans les critères d’admission et les politiques sur la progression des étudiantes à l’intégration de nouvelles approches dans la prestation des programmes de formation infirmière, à la participation du personnel enseignant en sciences infirmières à des activités d’élaboration de l’examen et au recours aux ressources bilingues offertes par l’élaborateur de l’examen, y compris une évaluation détaillée des points forts et des points faibles des programmes quant à la performance des cohortes d’étudiantes de manière à élaborer des stratégies visant à améliorer la situation.

    Tandis que le personnel enseignant en sciences infirmières est responsable du contenu des programmes de formation infirmière, l’AIINB est persuadée que l’utilisation de ces stratégies et d’autres feront que les taux de réussite à l’examen des diplômées du Nouveau-Brunswick continueront de s’améliorer.

  • La traduction des questions d’examen en français est-elle problématique?

    Non. Chaque question de l’examen NCLEX-RN a été traduite en français par des traducteurs qualifiés, agréés en français canadien. De plus, après sa traduction (et avant son ajout à la base de données), chaque question a également été revue par un panel de traduction composé d’infirmières canadiennes bilingues dont le français est la langue principale. Le rôle du panel de traduction est de s’assurer que la qualité de la traduction est appropriée pour le contexte infirmier canadien.

    Le panel de traduction a été établi en 2014 et continue à ce jour son travail d’examen à mesure que des questions sont élaborées pour être ajoutées à la base de données. N’importe quelle infirmière canadienne qui possède la compétence linguistique nécessaire peut se porter volontaire pour participer au panel de traduction. Pour devenir volontaire, il faut en faire la demande sur le site Web de l’élaborateur de l’examen (National Council of State Boards of Nursing). Le panel de traduction se réunit généralement deux fois par année à Chicago, et l’élaborateur de l’examen paie les frais de déplacement.

    En plus de l’examen des questions par le panel de traduction, des évaluations indépendantes de la traduction des questions d’examen ont eu lieu en 2016 et de nouveau en 2018. Les deux évaluations ont confirmé que la traduction était satisfaisante. Des rapports anecdotiques par des membres du personnel enseignant des programmes de formation infirmière du Nouveau-Brunswick ont également confirmé la qualité élevée de la traduction.

  • Quel est le but de détenir une immatriculation ou un permis d’exercice ou quelle est la nécessité de réussir à un examen d’admission à la profession pour devenir infirmière ou infirmier immatriculé?

    Les personnes qui font une demande pour exercer en tant qu’infirmière ou infirmier immatriculé au Nouveau-Brunswick doivent satisfaire à plusieurs critères, dont l’un est de réussir à un examen d’admission à la profession infirmière. La réussite à l’examen fournit une certaine assurance que la nouvelle infirmière diplômée est en mesure de fournir les soins requis de manière sécuritaire et compétente. Cette façon de procéder est en vigueur partout au Canada.

  • Comment les examens peuvent-ils évaluer correctement les infirmières diplômées alors que les traitements et les soins évoluent avec une telle rapidité?

    Un sondage est envoyé aux infirmières immatriculées tous les trois ans. Au Nouveau-Brunswick, les nouvelles diplômées reçoivent une immatriculation provisoire qui leur accorde l’autorisation d’exercer pour une période limitée. Ces nouvelles infirmières diplômées sont comprises dans le sondage. Ensuite, les résultats du sondage sont utilisés pour apporter, le cas échéant, les révisions nécessaires au plan d’examen et déterminer le nombre de questions dans chaque domaine.

  • Combien d’infirmières diplômées du Nouveau-Brunswick ne peuvent pas intégrer le marché du travail en raison de leur incapacité à réussir au NCLEX-RN?

    Une infirmière diplômée qui échoue à son premier essai à l’examen NCLEX-RN peut tout de même obtenir une immatriculation provisoire d’une durée de deux ans, période durant laquelle elle peut se présenter de nouveau au NCLEX-RN. La vaste majorité des infirmières diplômées qui ont échoué à leur premier essai ont ensuite réussi lors d’essais subséquents.

    Par conséquent, le nombre d’infirmières diplômées du Nouveau-Brunswick qui ne sont pas en mesure d’intégrer le marché du travail en raison des difficultés rencontrées avec le NCLEX-RN est très faible. Ainsi, sur les 349 étudiantes et étudiants des programmes de formation infirmière du Nouveau-Brunswick qui ont reçu leur diplôme en 2015, seulement 5 n’ont pas réussi au NCLEX-RN.

  • Est-ce que les infirmières diplômées doivent acheter un guide d’étude commercial pour réussir au NCLEX-RN?

    Non. Toutes les ressources d’étude nécessaires sont offertes gratuitement dans les deux langues officielles sur le site Web de l’AIINB, y compris le plan d’examen actuel, un webinaire qui explique la technologie informatique adaptative, des ressources pour l’élaboration d’un plan d’étude, des exemples de questions d’examen et d’autre matériel.

    La ressource la plus importante est le plan d’examen. Si une étudiante est moins forte dans un domaine de compétence qui compte pour beaucoup dans le plan d’examen, elle devra peut-être demander de l’aide sous forme de tutorat par les pairs, se joindre à un petit groupe d’étude ou obtenir un soutien auprès du programme de formation infirmière ou du personnel enseignant. L’AIINB interviewe toutes les infirmières diplômées qui échouent à leur premier essai au NCLEX-RN. Souvent, elles indiquent ne pas avoir consulté le plan d’examen dans le cadre de leur préparation.

    De nombreuses entreprises vendent des ressources d’étude pour les examens d’admission à différentes professions, y compris la profession infirmière. Aucune preuve ne montre que l’utilisation d’un guide d’étude commercial améliore le taux de réussite à l’examen d’admission à la profession. Pour les étudiantes qui voudraient faire un examen de simulation dans une forme identique à l’examen réel, l’élaborateur du NCLEX-RN a récemment mis sur le site Web du fournisseur de l’examen un examen de simulation du NCLEX de 125 questions qui est bilingue.

  • D’autres pays n’utilisent pas un examen pour évaluer les infirmières diplômées. Pourquoi est-ce nécessaire au Canada?

    Des pays comme l’Australie ou le Royaume-Uni n’utilisent plus d’examen d’admission à la profession. Cependant, dans ces pays, on a effectué un vaste travail et mis en œuvre des changements qui ne se sont pas encore produits au Canada. Les différences sont, notamment : a) agrément ou examen des programmes de formation infirmière par une équipe multidisciplinaire d’éducateurs, d’organismes de réglementation, de représentants du public et d’employeurs; b) les organismes de réglementation de la profession infirmière ont un pouvoir absolu sur les programmes de formation infirmière; c) le personnel enseignant en sciences infirmières et les organismes de réglementation de la profession infirmière doivent régulièrement fournir des indicateurs du rendement précis au gouvernement.

    Au Canada, ce sont uniquement les corps professoraux en sciences infirmières qui voient à l’agrément et à l’examen des programmes de formation infirmière, et les facultés universitaires établissent elles-mêmes le contenu des programmes de formation infirmière. Or, il arrive que cette approche donne lieu à un décalage entre ce qui est enseigné et appris à l’université et ce qui est requis de l’infirmière diplômée qui débute. Par conséquent, toutes les provinces canadiennes ont encore en place un examen d’admission à la profession comme l’une des mesures utilisées pour s’assurer que les infirmières diplômées sont capables de fournir des soins infirmiers compétents et sécuritaires.

  • Qu’a fait l’Association depuis 2015 pour appuyer les infirmières diplômées?

    Dès 2012, l’AIINB a travaillé avec le fournisseur de l’examen pour déterminer les ressources les plus importantes ou recommandées pour la préparation à l’examen. Toutes les ressources ainsi déterminées ont été traduites pour servir dans les deux langues officielles du Nouveau-Brunswick. Le repérage des ressources s’est poursuivi en 2016 à la lumière des commentaires reçus du public, des infirmières diplômées et du personnel enseignant.

    Reconnaissant la nécessité d’appuyer les infirmières diplômées, le Conseil et le personnel de l’AIINB ont entamé des discussions avec les deux programmes de formation infirmière de la province à l’automne 2015, et nous avons été la première province canadienne à approuver les essais multiples à l’examen tout en maintenant une période d’immatriculation provisoire de deux ans. Cette pratique se voulait une politique de transition afin d’appuyer les infirmières diplômées pendant que les facteurs contribuant aux faibles taux de réussite étaient étudiés. Une infirmière-conseil de l’AIINB communique avec chaque infirmière ou infirmier diplômé qui échoue à son premier essai à l’examen afin de passer en revue les résultats de l’examen, de discuter de l’élaboration ou de l’ajustement du plan d’études, et de diriger la personne vers les ressources recommandées (qui sont toutes disponibles sur le site Web du fournisseur de l’examen et de l’AIINB).

    L’AIINB a commencé à faire pression en 2015, et continue à faire pression auprès du fournisseur de l’examen, des autres organismes de réglementation de la profession infirmière, de l’Association des infirmières et infirmiers du Canada et des ministères du gouvernement provincial concernés afin d’obtenir des ressources d’études pour l’examen dans les deux langues officielles. L’AIINB a eu le plaisir de constater que le rapport du comité fédéral permanent des langues officielles publié le 21 novembre recommande également des ressources pour aider les diplômées francophones à avoir accès à plus de documentation.

  • En tant qu’organisme de réglementation de la profession infirmière, comment déterminez-vous l’approbation d’un programme de formation infirmière?

    Au Canada, les processus suivis pour faire l’examen d’un programme en vertu de la loi varient selon la province et le territoire. Au Nouveau¬-Brunswick, les programmes de formation infirmière font l’objet d’un examen tous les cinq ans, qui est effectué par une équipe d’experts canadiens en enseignement. Les rapports sur les programmes sont étudiés par le comité consultatif de la formation infirmière de l’AIINB, qui présente ensuite des recommandations au Conseil d’administration de l’AIINB. Afin de réduire la charge de travail du personnel enseignant en sciences infirmières, l’AIINB essaie de faire coïncider les examens de programme avec le processus d’agrément de l’université/des programmes.

    L’agrément du programme de formation infirmière porte sur la qualité de la formation, alors que l’examen du programme sert à établir si le programme est conforme aux normes de formation infirmière et aux résultats attendus du programme. Sur la base des recommandations et des discussions qui ont lieu au niveau du comité et aux réunions du Conseil, l’AIINB peut approuver, reporter ou annuler un programme de formation infirmière au Nouveau-Brunswick.

    L’AIINB procède actuellement à une révision des processus qu’elle utilise pour les examens de programme. Un des résultats de l’analyse des taux de réussite à l’examen d’admission à la profession a été de montrer les différences importantes qui existent entre les programmes de formation infirmière de la province. Il a également été relevé qu’aussi bien l’agrément que l’examen du programme sont effectués par des pairs, ce qui diminue les occasions d’avoir des points de vue et des commentaires variés sur les programmes de formation infirmière. Dans des pays comme l’Australie, Nouvelle-Zélande, le RoyaumeUni ou l’Irlande, les examens et les agréments de programme sont faits ensemble, et les équipes qui en sont chargées sont multidisciplinaires et multisectorielles. L’inclusion d’examinateurs comme des employeurs, des membres de l’équipe interdisciplinaire (pharmacie, médecine, etc.), des organismes de financement publics ainsi que des organismes de réglementation (AIINB) renforce la rétroaction donnée aux programmes et contribue à assurer la pertinence et l’actualité des rapports d’examen.

  • Quels sont les facteurs qui ont été déterminés comme ayant pu contribuer à de faibles résultats à l’examen?

    De nombreux facteurs peuvent faire qu’une personne échoue à un examen. Le NCLEX-RN est un examen à enjeux élevés mis au point pour évaluer certaines compétences infirmières au niveau débutant. Il est important que les diplômées prennent connaissance du plan de l’examen actuel et s’assurent que leurs propres connaissances et habiletés concordent avec ce plan. Il est nécessaire de préparer un plan d’étude.

    D’autres facteurs peuvent contribuer à un échec à l’examen, par exemple : temps d’étude/plan d’étude insuffisant, capacités insuffisantes (faible rendement scolaire; faible dans l’application des compétences cliniques); niveau de littératie plus faible en anglais ou en français; problèmes de santé personnels.

  • Est-ce que les critères d’admission des deux universités du Nouveau-Brunswick sont comparables?

    Les critères d’admission et les politiques sur la progression des étudiants de l’Université du NouveauBrunswick et de l’Université de Moncton diffèrent considérablement. Ces critères sont affichés sur le site Web de chaque programme. Les politiques sur la progression des étudiants déterminent à quel moment, le cas échéant, une étudiante ou un étudiant est placé en probation ou qu’il lui est recommandé de changer de programme d’études. Ces politiques peuvent également déterminer quand une étudiante ou un étudiant est tenu de faire du rattrapage (y compris reprendre un cours ou une séance clinique) et le nombre de reprises permises à un cours ou une séance clinique.

  • Les résultats en anglais et en français à l’examen précédent (avant 2015) étaient-ils comparables?

    À la réception des premiers résultats en 2015, le personnel de l’AIINB a examiné et comparé les résultats globaux au premier essai à l’examen d’admission à la profession pour la période 2005 2014. Pour cette période, on observe un écart variant entre 3 % et 22 % entre les résultats à l’examen en anglais et à l’examen en français, et les résultats ont été égaux une seule année. En effet, en 2014, l’année précédant l’adoption du NCLEX-RN, le taux de réussite à l’examen en anglais et à l’examen en français a été de 91 % au premier essai.

    Un résultat de 85 % ou plus au premier essai à un examen d’admission à une profession de la santé est remarquable, et donc nécessite qu’on y regarde de plus près. Pour atteindre un tel résultat dans d’autres professions de la santé comme la pharmacie ou la médecine, les étudiants doivent satisfaire à des exigences scolaires rigoureuses et réussir à un examen de haut niveau avant d’être acceptés dans le programme de pharmacie ou de médecine. Les étudiants dans ces programmes sont également tenus de maintenir le même rendement élevé sur le plan scolaire et le plan clinique tout au long de leurs années d’études.

    L’Association des infirmières et infirmiers du Nouveau-Brunswick (AIINB) doit s’acquitter d’obligations réglementaires en ce qui concerne les normes de formation visant les programmes de formation infirmière de la province. En 2019, le travail à faire pour améliorer les ressources infirmières sera l’occasion pour l’AIINB de rehausser et de réviser les normes de la formation infirmière pour contribuer à des résultats qui assureront la prestation de services infirmiers sécuritaires et compétents dans l’avenir.

  • Est-ce que toutes les provinces canadiennes utilisent le même examen d’admission à la profession?

    À l’exception du Québec, tous les organismes de réglementation du Canada utilisent l’examen NCLEX-RN. Le Québec ne peut pas utiliser le NCLEX-RN en raison de restrictions législatives. De plus, dès 2019, la formation de base des infirmières au Québec prévoit un modèle particulier pour le pouvoir de prescrire des II, ce qui signifie que le champ d’exercice de ces infirmières est différent et nécessite un examen d’admission particulier.

  • Si le Nouveau­-Brunswick décide d’adopter un autre examen d’admission à la profession, est-ce que cela pourrait avoir une incidence sur la mobilité?

    L’accord de mobilité national actuel appuie la normalisation afin de promouvoir une pratique sécuritaire de la part des professionnels et des non professionnels partout au Canada. Bien qu’en théorie l’accord sur la mobilité modifié (2016) contribue à la capacité des infirmières d’une province d’obtenir l’autorisation d’exercer dans une autre province, l’attribution de l’immatriculation ou du permis d’exercice demeure l’entière responsabilité de chaque province ou territoire. Par conséquent, les organismes provinciaux responsables de l’immatriculation infirmière peuvent appliquer des critères qui diffèrent d’un organisme à l’autre. Par exemple, il pourrait être demandé à une infirmière formée au Nouveau-Brunswick de se présenter à un examen au Québec avant de pouvoir obtenir l’autorisation d’exercer la profession dans cette province.

  • Si le Nouveau­-Brunswick adopte un nouvel examen, cet examen sera-t-il accepté par les autres organismes de réglementation du Canada?

    Ce n’est pas certain. La plus grande harmonisation des critères d’admission à la profession améliore la possibilité pour une infirmière d’obtenir l’autorisation d’exercer dans une autre province. C’est l’une des raisons pour lesquelles l’ensemble des infirmières et infirmiers du Canada, à l’exception du Québec, font le même examen d’admission à la profession depuis une quarantaine d’années.